Le temps qui passe, qui dure, le temps que l’on perd, que l’on gagne, le temps qu’il fait, le temps qu’il nous reste, celui qui nous est imparti…

« L’envie de créer par souvent d’un état des lieux de notre monde, nos sociétés et nos réactions face à une situation. J’aime partir de nos comportements, j’y trouve une source infinie d’inspiration pour faire partir la danse et le fil d’une histoire. » Théophile B.

 

Pour sa deuxième pièce avec la compagnie Benthé, le chorégraphe Théophile B. issu du hip-hop freestyle – explore nos différents rapports au temps et la façon dont les corps les perçoivent et les transmettent. 

Au plateau, les compositeurs Floyd Shakim et Nouveau Monica sont les gardiens du temps: la musique incarne en live les saisons de la pièce. 

Dans une succession de tableau, un monde onirique se construit dans lequel le temps n’a plus d’emprise, ou trop …

Les cinq interprètes bougent comme des cordes sensibles, tiraillés entre les différentes dynamiques qu’impose le monde, entre urgence de vivre et besoin de ralentir, frénésie et paresse, heure de pointe et retraite spirituelle. 

Dans Doom, les danseurs.euses tentent d’échapper à l’inévitable, créant des espaces où le temps s’expanse, se fige et se contracte dans une réaction collective.

Pièce pour 5 interprètes et 2 musiciens
Durée : 50 minutes

Chorégraphie et mise en scène : Théophile Bensusan

Interprétations : William Delahaye, Mariam Kamara, Bryan Doisy, Konh-Ming Xiong, Théophile Bensusan/Brieuc Le Gall

Musique live : Mathieu Boudon, Lucas Desmottes

Lumières : Zoé Ritchie

Costumes : Marie Schneider

Regard extérieur : Mehdi Baki